Perahim aux Sables d’Olonne

Perahim. De l’avant-garde à l’épanouissement. De Bucarest à Paris.
MASC – Musée d’Art moderne & contemporain, Les Sables d’Olonne
13 juin – 26 septembre 2021

Aux côtés de Victor Brauner, Jacques Hérold ou Marcel Janco, Jules Perahim (1914-2008) représente l’une des figures les plus marquantes de l’avant-garde roumaine des années 1930. Il se fait alors connaître autant par sa collaboration aux revues non conformistes d’esprit dada et surréaliste Unu (dont le principal contributeur est Victor Brauner) et Alge (fondée entre autres avec le poète Gherasim Luca), que par ses expositions personnelles puis ses dessins virulents publiés dans les revues de contestation sociale et politique de l’époque.

En 1938, en route pour Paris, Perahim s’arrête à Prague, ville des alchimistes. Il rencontre les milieux de l’avant-garde tchèque, qui lui organisent une exposition personnelle, mais l’avancée des nazis en Europe centrale l’empêche de continuer son voyage.

Après la Seconde Guerre mondiale, ses convictions profondes d’un changement nécessaire de la société roumaine se voient ébranlées avec le temps par un climat hostile à la création libre. Pendant des années, Perahim se consacre uniquement aux arts décoratifs, à la scénographie et à l’illustration de livres tout en pratiquant pour sa « nécessité intérieure » un art « pour le tiroir ». A la fin des années 1960, marquées par l’ascension du national-communisme, Perahim qui‚e la Roumanie, refait sa vie et s’établit à Paris. Sa création prend alors son envol dans la continuité des rêves qu’il avait abandonnés. Il devient le peintre épanoui et prolifique d’une œuvre poétique et énigmatique, d’une imagination foisonnante pleine de fantaisie et d’humour.
Cette exposition, faisant la part belle aux peintures et aux dessins de l’artiste, s’articule autour des deux moments forts de création dans la carrière de l’artiste : le temps de l’avant-garde à Bucarest, durant les années trente puis, à partir des années 1960, le renouveau des années parisiennes qui correspondent au plein accomplissement de son art.

(extrait du dossier de presse)

L’exposition ira ensuite au musée Cantini de Marseille, du au

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