Né en 1922 dans l’est de la Slovaquie, Albert Marenčin est souvent présenté comme LE surréaliste slovaque. Il fut traducteur en slovaque de nombreux surréalistes (d’André Breton ou Benjamin Péret à Jean Ferry ou Julien Gracq) […]
Marenčin rentre alors et enfin en contact avec Vratislav Effenberger et le Groupe surréaliste de Prague, aux activités plutôt clandestines – Paris a servi de trait d’union entre des surréalistes du (encore) même pays. Cette collaboration transnationale va déboucher sur la grande exposition surréaliste internationale Princip Slasti [Principe du plaisir] au printemps 1968, à Brno, à Prague et à Bratislava. L’invasion de la Tchécoslovaquie tchèque par les armées du Pacte de Varsovie va mettre un terme à tout cela. Mais Marenčin participe dès le n° 1 à la revue surréaliste pragoise Analogon. […]
Une grande exposition de ses collages a eu lieu toujours à Bordeaux (Jacques Abeille participant bien sûr au projet), au très beau titre Treize à la douzaine, Téléphone surréaliste Bratislava-Bordeaux.
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Extraits de l’article de Richard Walter paru dans le n° 163 d’Infosurr.