Deux expositions conjointes de John Welson et John Richardson sont à signaler à l’actif de nos amis gallois. L’une, d’une journée, au Café Glyndwr à Bwlch-y-Sarnau, Radnorshire (Pays de Galles) le 24 septembre 2016, l’autre à la salle des fêtes de Glasbury, également dans le Radnorshire.
Cette exposition personnelle de 150 tableaux délivre une vision du Radnorshire, comté du Pays de Galles où John Welson est né et où sa famille cultive la terre depuis plus de mille ans.
Simone Martignoles, veuve d’Adrien Dax, vient de s’éteindre le 11 septembre 2017 à Monbrun dans le Gers chez sa fille Rowling-Dax. Elle avait partagé avec enthousiasme l’engagement surréaliste d’Adrien, et tous deux étaient assidus, durant l’été, à Saint-Cirq Lapopie, autour d’André et d’Elisa Breton. Simon Dax restera dans nos mémoires comme un passante du pays surréaliste, au caractère affirmé et au beau visage rayonnant.
Gilles Brenta est né le 29 novembre 1943 à Uccle, en Belgique. Son père souhaite l’orienter vers la carrière diplomatique. Il préfère peindre, dessiner et fuit l’université pour fréquenter l’atelier du peintre Maurice Boel. Il réussit le concours d’admission à la très sélective École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, où il rencontre en 1967 sa future femme, Christine Wendelen. C’est une période d’apprentissage où il est furieux, où il invente tout, où il ne lit pas. Le premier écrivain à l’intéresser sera, des années plus tard, Witold Gombrowicz. Il écrit un peu, des poèmes, en publie, est acteur au Living Theater, à Bruxelles et Amsterdam, et dans quelques films, commence à exposer et travaille comme accessoiriste puis décorateur pour le théâtre et le cinéma.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 128 d’Infosurr est paru.
C’est le quatrième publié dans l’année ! Le numéro arrive par courrier postal auprès des abonnés.
Il a été plus long à sortir car il est sur 16 pages qui bouclent les événements de l’année 2016Le n° 128 commence par une présentation détaillée de l’essai de Georges Sebbag sur André Breton : 1713-1966 puis on navigue entre différentes nouvelles et humeurs : un retour sur l’exposition Magritte à Paris et un exemple « du goudron et des plumes » de sa réception journalistique ; coup de projecteur sur l’oeuvre plastique méconnue de Sergio Lima ; rappel des Cahiers Charles Fourier et du travail précieux de Simone Debout-Oleszkiewicz sur l’utopiste ; coin thématique sur le cinéma et les poètes et la redécouverte d’Albert Lewin (Ava Gardner dans Pandora en couverture) ; présentations des occupations urbaines des surréalistes espagnols de La Torre Magnética et de l’occupation surréaliste du Pays de Galles avec John Welson. La rubrique « Figures autour du surréalisme » est consacrée à Jean-Jacques Lefrère et Jacques Kober. Et bien sûr des nouvelles plus brèves et 5 pages de recensement. Avant de conclure sur les anecdotes de Jean-Claude Biraben. Continuer la lecture de Été 2017→
Un bel exemple de détournement (quoique !) du dernier livre publié des éditions du Grand TamanoirBrève histoire de l’igloo africain par Les Coleman, traduite de l’anglais par Michel Remy, édition bilingue et illustrée : à découvrir absolument au frais…
À propos de Max Schoendorff, Peintre avant tout, « Entretien avec Jean-Paul Jungo, écrits, œuvres », Genève (Suisse), Mamco (Musée d’art moderne et contemporain), février 2016.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 127 d’Infosurr est paru.
C’est le troisième publié dans l’année ! Nous rattrapons notre retard et le numéro arrive par courrier postal auprès des abonnés.
Le n° 127 rend hommage largement à Jean-Claude Charbonel avec trois textes retraçant l’importance de l’artiste, du militant, de l’animateur et de la personne. Un regard est porté sur l’actualité éditoriale sur Marcel Duchamp et ses multiples interprétations, bonnes comme moins bonnes. Max Ernst au bord de Loire, Max Ernst et Yves Tanguy à Sètes, les ultracorps d’Enrico Baj à Aoste (« toutes les créatures d’Enrico Baj sont toujours bien vivantes »), le surréalisme au Costa-Rica : l’actualité est picturale dans ce numéro. Il se termine par un coup de projecteur sur Max Schoendorff et ses dessins « à l’aveuglette ». Et bien sûr des nouvelles plus brèves et les 3 pages habituelles de recensement.