André Breton se souvient dans Nadja : « Je revois maintenant Robert Desnos à l’époque que ceux d’entre nous qui l’ont connue appellent l’époque des sommeils. Il “dort”, mais il écrit, il parle » et il profère pendant trois mois, à partir du 25 septembre 1922, des phrases ou des aphorismes attribués à Rrose Sélavy.
Archives de catégorie : Les extraits de notices
Expositions, publications, revues, films, DVD décrits dans Infosurr
Meret Oppenheim
On a l’impression qu’une espèce de vague nous parvient de Suisse en ce moment et qui porte le nom de Meret Oppenheim (1913-1985). Du 22 octobre 2021 jusqu’au 13 février 2022, le Kunstmuseum de Berne a présenté la grande rétrospective Meret Oppenheim : Mon exposition. Un accent particulier était mis sur certaines oeuvres réalisées après 1945 et encore peu connues du grand public.
100/cabeças
100/cabeças est une nouvelle maison d’éditions surréaliste au Brésil. Elle été fondée en 2020 par Alex Januário et le groupe DeCollage à São Paulo. Elle s’appelle 100/cabeças, d’après le fameux roman en collages de Max Ernst, La Femme 100 têtes.
Jean Terrossian
Jean Terrossian découvre le surréalisme en lisant les Manifestes d’André Breton en 1948 : il y approuve l’expression « la plus aiguë » de sa révolte intérieure. Il commence à peindre en 1949. Onze ans plus tard, son épouse acquiert une toile d’un artiste qu’elle ne connaît alors pas plus que lui : Jorge Camacho – qu’ils rencontrent
le lendemain (il deviendra leur voisin) et qui servira d’intermédiaire l’année suivante pour que Terrossian soumette à André Breton ses dessins et pastels…
Vendredi, revue à 1 exemplaire
[…] Une revue étonnante Vendredi : une revue réalisée à … un seul et unique exemplaire. Le « rédacteur en chef » ou plutôt l’initiateur de l’aventure est Paul Colinet. Son neveu n’est autre que Robert Willems (cf. Infosurr, n° 36), connu pour ses dessins surréalistes. Après avoir participé à l’aventure de l’hebdomadaire surréalisant Le Ciel bleu, Willems part en 1949 avec son épouse Odette au Congo belge, pour faire profession de comptable.
Les Cités légendaires de Guy Cabanel
[…] Les Cités légendaires mérite d’être aussi bien connu (ou mieux) que Le Città invisibili d’Italo Calvino (1982). Comme on le sait, Calvino a conçu son livre sous l’influence du projet lancé par Raymond Queneau, l’Oulipo.
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Surréalisme et Littérature
Christian Arthaud a organisé une exposition consacrée aux rapports entre surréalisme et littérature, thème souvent étudié mais, à notre connaissance, jamais abordé par une exposition collective. On pense bien sûr à l’essai novateur de Jaguer sur le Surréalisme face à la littérature (1989).
Roman Erben – Peintures, Dessins, Assemblages
Ses oeuvres n’ont jamais abandonné cette pulsion dont Petr Kral disait qu’elle sert « de décharge aux visions accumulées et déversées sur la toile avec autant de fureur que l’oeil en a d’abord mis à les engloutir ». Et il est vrai qu’elles sont toute une brocante de rêves impossibles car monstrueux. On dirait que dans ses dessins les créatures de Tanguy se sont précipitées les unes contre les autres en se désintégrant et en s’interpénétrant.
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Agustín Cardenas – Mon ombre après minuit
En 1975, André Pieyre de Mandiargues saluait Cárdenas comme « le sculpteur surréaliste par excellence ». L’exposition présentée à la Maison de l’Amérique latine, Cárdenas. Mon ombre après minuit, confirmait qu’il est aussi un des grands dessinateurs surréalistes, tant sa main, guidée par l’automatisme et la rêverie, semble obéir aux suggestions des lignes qu’elle invente, opérant à tout coup au profit du désir et confiant à ses formes allusives la tâche d’en multiplier les possibles. […]
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Extrait de l’article de Gérard Durozoi paru dans le n° 156 d’Infosurr.
Agustín Cárdenas, Mon ombre après minuit, 9 juin – 6 août 2021, Paris, Maison de l’Amérique latine.
Toyen – Prague, Hambourg, Paris
Une grande exposition est consacrée à Toyen à Prague. Nous reviendrons sur cette exposition lors de son passage à Hambourg puis à Paris.