Esprit rebelle, anticlérical et libertaire, Claude Gauvreau n’a pas vingt ans lorsqu’il commence à écrire des « objets dramatiques », textes vocaux, « pour l’ouïe », « nullement destinés à la vue » qu’il regroupera sous le nom d’Entrailles. D’emblée il adopte un lyrisme surréaliste nourri d’images poétiques présentant comme le voulait Pierre Reverdy « le degré d’arbitraire le plus élevé », à quoi s’ajoutent des mots-valises à la manière de Lewis Carroll, et jusqu’à une poésie de mots inventés faisant écho à certains poèmes Dada ou à Finnegans Wake de Joyce :
Parlons un peu plus en détails de Jan Švankmajer, né en 1934 à Prague et membre du groupe surréaliste pragois. Il expose des Unnatürliche Geschichten [Histoires non naturelles] début 2023 à Schwandorf, petite ville franconienne pas loin de Nuremberg.
Le dimanche de Pâques 1966, Franklin et Penelope Rosemont rencontrent Charles Radcliffe. Beau et aux cheveux clairs, il se tenait dans l’embrasure de sa porte sur Redcliffe road à Londres ; une belle femme aux cheveux sombres et bouclés regardait par-dessus son épaule, Diana Shelly.
[Max Ernst conçoit] la Nature comme un espace inspirant et comme règne du possible, espace qui, selon Ernst, n’a ni stabilité ni limites et que, en tant qu’artiste, il ne faut pas imiter platement, mais vivre avec intensité et interpréter subjectivement. Il s’agit de surmonter les réalismes en transperçant les apparences du réel pour arriver à son noyau, le surréel.
Desmond Morris est toujours actif. Avec la publication d’un livre sur Oscar Mellor, il nous permet la découverte d’un surréaliste anglais totalement méconnu – du moins dans les archives d’Infosurr. Il rend hommage à Oscar Mellor, un « surréalisme privé » comme est sous-titrée la monographie qu’il édite aux Dark Windows press.
Lors d’une rencontre organisée par la bibliothèque de Newberry le 14 février 2004, Paul Garon prit la parole en l’honneur du bluesman Honey Boy Edwards, aux côtés de Studs Terkel et Sandra Pointer-Jones.
Né en 1922 dans l’est de la Slovaquie, Albert Marenčin est souvent présenté comme LE surréaliste slovaque. Il fut traducteur en slovaque de nombreux surréalistes (d’André Breton ou Benjamin Péret à Jean Ferry ou Julien Gracq) […]
Joël Cornuault avait publié en 2003 André Breton & Saint Cirq-Lapopie. Avec son nouvel ouvrage, il rend de nouveau un hommage fervent à Breton. En opposition avec l’image d’un Breton austère, intransigeant, dogmatique (l’éculé « Pape du Surréalisme »), l’auteur met en valeur sa « générosité », son altruisme, rappelant qu’il a « personnellement supporté sans mot dire “une précarité permanente” pour reprendre l’expression de Marguerite Bonnet ».
Patrick Lepetit explique que « les surréalistes, comme [il l’a] montré dans son livre Le Surréalisme : parcours souterrain, se sont très tôt intéressés à toutes les formes de l’ésotérisme considéré comme un des moyens de réenchanter le monde et surtout de mettre à mal ou de contourner la froide raison positiviste, “bourgeoise”, et ses discours linéaires, qui avaient mené aux carnages de ce qu’il est convenu d’appeler la Grande Guerre. »