« Rien que le Blues »
Lors d’une rencontre organisée par la bibliothèque de Newberry le 14 février 2004, Paul Garon prit la parole en l’honneur du bluesman Honey Boy Edwards, aux côtés de Studs Terkel et Sandra Pointer-Jones.
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« Rien que le Blues »
Lors d’une rencontre organisée par la bibliothèque de Newberry le 14 février 2004, Paul Garon prit la parole en l’honneur du bluesman Honey Boy Edwards, aux côtés de Studs Terkel et Sandra Pointer-Jones.
Il y avait urgence à rappeler la mémoire de Marianne van Hirtum, son oeuvre étant devenue difficilement accessible. […]
Tout en refusant un rôle d’artiste, elle multiplie les expériences : dessin, peinture, assemblage, écriture poétique.
Joël Cornuault avait publié en 2003 André Breton & Saint Cirq-Lapopie. Avec son nouvel ouvrage, il rend de nouveau un hommage fervent à Breton. En opposition avec l’image d’un Breton austère, intransigeant, dogmatique (l’éculé « Pape du Surréalisme »), l’auteur met en valeur sa « générosité », son altruisme, rappelant qu’il a « personnellement supporté sans mot dire “une précarité permanente” pour reprendre l’expression de Marguerite Bonnet ».
Patrick Lepetit explique que « les surréalistes, comme [il l’a] montré dans son livre Le Surréalisme : parcours souterrain, se sont très tôt intéressés à toutes les formes de l’ésotérisme considéré comme un des moyens de réenchanter le monde et surtout de mettre à mal ou de contourner la froide raison positiviste, “bourgeoise”, et ses discours linéaires, qui avaient mené aux carnages de ce qu’il est convenu d’appeler la Grande Guerre. »
Geert Van Bruaene, familièrement surnommé « le petit Gérard » (Courtrai, 1891 – Bruxelles, 1964), […] En octobre 1949, il ouvre, en plein Bruxelles, un estaminet au 55 de la rue des Alexiens, « La Fleur en papier doré » dont il couvre les murs d’un fastueux bric-à-brac : peintures naïves, vrai Magritte mais faux Paul Klee (à un client qui s’étonne de la modicité du coût demandé : « à ce prix-là, tu ne voudrais pas qu’il soit vrai en plus ! »), images de magazines, panneaux publicitaires, cartes-postales, photos jaunies, cadres vides et poêlons en cuivre, le tout entrecoupé de ses savoureux aphorismes comme « Certes, mon cher ami, nous ne sommes pas assez rien du tout » […]
Continuer la lecture de La Fleur en papier doré (1949– août 2022)
[…] En 1967, Alain [Segura] rencontre des situationnistes, parmi lesquels Guy Debord et René Viénet, et dans le même cercle une femme plus âgée, Marianne Ivsic, dont le ton provocateur et l’extrémisme sans phrase le séduisent immédiatement. […]
Nous ne rendons pas souvent compte des travaux universitaires mais il faut signaler cet essai, disponible gratuitement en ligne et qui concerne une thématique provocatrice : le surréalisme et l’argent ou plutôt le surréalisme et le marché de l’art.
[…] Avec la Révolution des oeillets en 1974, le Portugal mit fin à la police politique et retrouva la liberté d’expression, ce qui y a ouvert des nouvelles possibilités à l’épanouissement du surréalisme. Il était temps de quitter le souterrain. Parmi les projets que Cesariny envisagea après la révolution, on compte une ambitieuse anthologie de textes du mouvement surréaliste alors cinquantenaire et qui n’aurait jamais pu voir le jour auparavant à cause de l’oppressive censure d’État.
Continuer la lecture de Textos de Afirmação e de Combate do Movimento Surrealista Mundial
C’est une revue « aux oreilles d’argent » pour son n° 2 (pour le n° 1 elle fut « à teste d’or »), résolument et fièrement éclectique mais tout aussi passionnée, avec une folle élégance dans la présentation. Comme tout serpent, la revue change de peau à chaque numéro : la couverture est ici dans une couleur argent des plus seyantes, le papier est toujours luxueux et la mise en page très aérée.
(10 août 1930, Mons, Belgique – 7 février 2022, Bruxelles, Belgique)
Musicien, dessinateur, écrivain et comédien, il a 19 ans lorsque le compositeur André Souris lui fait prendre conscience de la nécessité du système dodécaphonique juste avant de rencontrer Christian Dotremont et Pierre Alechinsky, s’intégrant aussitôt dans le groupe CoBrA fraîchement créé en novembre 1948.