Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 173 d’Infosurr est paru, le troisième de cette année. Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal. Le rythme de publication continue d’être soutenu.
Le numéro 173 est sur 16 pages et traite des événements de juillet à août 2024. Nous rendrons compte des expositions et des publications autour du centenaire du surréalisme surtout dans les deux prochains numéros.
[…] Pendant longtemps, parmi celles et ceux qui lisaient Abeille, les plus conformistes ont distingué chez lui un versant « sérieux » (le Cycle des contrées) et un autre, plus singulier, moins « élaboré » parce qu’érotique (les ouvrages signés Léo Barthe).
Les éditions du Sandre nous proposent un très bel ouvrage sur le méconnu et éternel rebelle Serge Berna. C’est une anthologie qui se veut exhaustive de toutes les traces laissées par celui qui fit scandale en proclamant la mort de Dieu en plein Notre-Dame de Paris en 1950. […]
L’automatisme absolu régit ce que [Roger Renaud] écrit après son adhésion au surréalisme en février 1968 (il n’arrive pas à temps pour rencontrer André Breton). L’automatisme évoluerait pour atteindre des éruptions poétiques plus « dirigées » et privées, mais unies par le fait d’être des poèmes d’amour – ou mieux de l’amour – qui en même temps ne rompraient pas avec tout ce qui précède, car « ce sont, comme les textes de la période surréaliste, des textes entendus, venant de l’autre côté du miroir » (et jamais retravaillés). […]
Ô roses de l’alphabet, sitôt que nous nous abandonnons à vos syllabes enjôleuses, voici que s’avère, parfum triomphal émané de vos frêles corolles, l’éros de l’alphabet. Élective épiphanie du feu divin de l’amour que, de lettre en lettre, par le jeu de leur reprise à l’initiale, tisse Guy Girard dans un petit livre précieux, fait de cahiers ni cousus ni collés, sertis dans un élégant écrin noir.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 172 d’Infosurr est paru, le deuxième de cette année. Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal. Le rythme de publication continue d’être soutenu.
Le numéro 172 est sur 12 pages et traite des événements de mai à juin 2024. Nous continuons à rendre compte des expositions et des publications autour du centenaire du surréalisme mais aussi (surtout) sur d’autres sujet.
Quel est le sens de l’art du poète ? En quoi consiste-t-il et que se doit-il d’incarner et d’affirmer ? À ces questions, la réponse apportée par Jacques Lacomblez semble être sans équivoque : dans une veine presque schillerienne que ne renierait pas complètement Lacomblez, naïvement, il est celui d’une subjectivité – d’un « Je » – qui reconnaît et assume pleinement que son art consiste avant tout « à oser regarder le temps passer » et le monde dans lequel il vit, tout en osant « s’incliner devant la grâce » qui subsiste, quand elle subsiste encore (Le peu quotidien).