Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 164 d’Infosurr est paru, le sixième de cette année (dans les temps) ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal…
Le numéro 164 continue de montrer toute la variété de l’actualité autour du surréalisme. Les grandes expositions s’accumulent et s’enchaînent. Il y a eu Mondes surréels, présentant la somptueuse collection Scharf-Gerstenberg, le fameux « musée surréaliste berlinois » ; les moulages de la « firme Hans Arp », « base [de ses] merveilleuses sculptures » ;
Le dimanche de Pâques 1966, Franklin et Penelope Rosemont rencontrent Charles Radcliffe. Beau et aux cheveux clairs, il se tenait dans l’embrasure de sa porte sur Redcliffe road à Londres ; une belle femme aux cheveux sombres et bouclés regardait par-dessus son épaule, Diana Shelly.
[Max Ernst conçoit] la Nature comme un espace inspirant et comme règne du possible, espace qui, selon Ernst, n’a ni stabilité ni limites et que, en tant qu’artiste, il ne faut pas imiter platement, mais vivre avec intensité et interpréter subjectivement. Il s’agit de surmonter les réalismes en transperçant les apparences du réel pour arriver à son noyau, le surréel.
Desmond Morris est toujours actif. Avec la publication d’un livre sur Oscar Mellor, il nous permet la découverte d’un surréaliste anglais totalement méconnu – du moins dans les archives d’Infosurr. Il rend hommage à Oscar Mellor, un « surréalisme privé » comme est sous-titrée la monographie qu’il édite aux Dark Windows press.
Suite à notre article sur Joël Cornuault et son livre André Breton et sa malle d’aurores, nous avons reçu cette belle photographie des éditions Pierre Mainard :
Patrick Lepetit explique que « les surréalistes, comme [il l’a] montré dans son livre Le Surréalisme : parcours souterrain, se sont très tôt intéressés à toutes les formes de l’ésotérisme considéré comme un des moyens de réenchanter le monde et surtout de mettre à mal ou de contourner la froide raison positiviste, “bourgeoise”, et ses discours linéaires, qui avaient mené aux carnages de ce qu’il est convenu d’appeler la Grande Guerre. »