Max Schoendorff et Jeune Cinéma

En lisant le dossier sur Max Schoendorff dans le n° 2 de la revue Ouroboros, on se rappelle que Max Schoendorff fut aussi un passionné de cinéma. C’est lui qui avait dessiné la couverture et le logo du premier numéro de Jeune Cinéma – lettrines impossibles à reproduire lorsque la revue est passée à l’impression numérique, les caractères étant inconnus en particulier le J.

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Publication du n° 160 d’Infosurr

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Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 160 d’Infosurrest paru, le deuxième de cette année ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal…

Le numéro 160 rend d’abord hommage à la richesse méconnue du surréalisme hollandais à travers la donation de la collection Vancrevel au Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam.

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Ouroboros, n° 2

C’est une revue « aux oreilles d’argent » pour son n° 2 (pour le n° 1 elle fut « à teste d’or »), résolument et fièrement éclectique mais tout aussi passionnée, avec une folle élégance dans la présentation. Comme tout serpent, la revue change de peau à chaque numéro : la couverture est ici dans une couleur argent des plus seyantes, le papier est toujours luxueux et la mise en page très aérée.

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Jacques Calonne

(10 août 1930, Mons, Belgique – 7 février 2022, Bruxelles, Belgique)

Musicien, dessinateur, écrivain et comédien, il a 19 ans lorsque le compositeur André Souris lui fait prendre conscience de la nécessité du système dodécaphonique juste avant de rencontrer Christian Dotremont et Pierre Alechinsky, s’intégrant aussitôt dans le groupe CoBrA fraîchement créé en novembre 1948.

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La collection Vancrevel au Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam

Le Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam a publié un livre avec un premier aperçu de la collection d’art et de littérature rassemblée pendant plus de 60 ans par Frida de Jong et Laurens Vancrevel. À l’avenir, la collection dont Laurens et Frida s’entourent chez eux deviendra patrimoine muséal.

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Surrealism Beyond Borders – Surréalisme au-delà des frontières

« Oubliez Dalí et Magritte » C’est le conseil donné par le Metropolitan museum et le Tate modern pour cette exposition colossale (plus de 300 oeuvres) qui, co-production du musée new-yorkais où elle fut montrée déjà en 2021 et de celui de Londres, est (je cite) « un foisonnant tour d’horizon qui rend compte de l’extraordinaire sphère d’influence » du surréalisme, mouvement « qui s’est répandu dans 55 pays du monde ».

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AU PAYS DE L’ÉCLAIREMENT DE CHARLES DUITS

On nous annonce :

Performance-conférence
Au pays de l’éclairement de Charles Duits 
avec Pablo Cueco, Daniel Mallerin, Christian Le Mellec, Tristan Rothhut , Pacôme Thiellement.

 

Projection du film d’Arnaud Baumann : Charles Duits en zone de confusion

Dimanche 12 février 2023, à 15 heures

A la Halle Saint-Pierre : https://www.hallesaintpierre.org/2023/01/09/charles-duits


Extrait de la présentation de Charles Duits

En 1942, Charles Duits découvre grâce à VVV, organe du groupe surréaliste en exil, la présence d’André Breton à New York. Poète précoce, épris de Rimbaud et Lautréamont, il lui adresse ses poèmes et bientôt le rencontre.

Charles Duits a 17 ans, André Breton 48ans. Une relation faite d’exaltation s’engage. André Breton : Je ne doute pas un instant que le message essentiel que j’aurai passé ma vraie vie à guetter, à saisir par bribes, que ce message passe actuellement par vous et – j’irai plus loin – peut-être par vous seul. Charles Duits : Tout à coup, je fus jeté dans un espace solaire, auguste, serein, dont le centre était la Rose des vents, la demeure des poètes, ma demeure. Il est impossible d’exprimer la surprise que j’éprouvais, presque la frayeur, lorsque je compris que Breton me considérait spontanément comme son égal et donc comme celui des Olympiens.

Les poésies de Charles Duits seront publiées dans VVV et les principales revues ouverte au surréalisme avant les années 50 ; il participera aux activités du groupe, écrira des textes automatiques avec Breton, se fâchera avec lui, comme tant d’autres, et prendra peu à peu ses distances avec les activités surréalistes. Cependant Breton demeurera pour Charles Duits celui de qui il tient son titre de poète, l’initiateur et le guide ; il ne cessera de se référer à cette figure solaire. (Christian Le Mellec)

Dans la suite des activités de la nouvelle Association des amis de Charles Duits