70 pages , 14,5×21 cm, 10 € avec 12 dessins inédits de
Jacques Lacomblez.
Tirage de tête : 20 exemplaires signés par les artistes avec une gravure numérotée et signée par Jacques Lacomblez.
De nombreux « spécialistes du surréalisme » non francophones semblent avoir eu toutes les peines du monde à s’accommoder de l’engouement des surréalistes pour les cabrioles de la langue française et pour tous ses jeux de mots dont André Breton disait qu’ils sont « soumis au régime de la coïncidence… qui brillent de la lumière même du télescopage et montrent dans le langage ce qu’on peut attendre du « hasard en conserve », grande spécialité de Marcel Duchamp » (Anthologie de l’humour noir, 1940).
Avant de rencontrer Sarane Alexandrian, je ne le connaissais que pour ses hommages circonstanciées aux peintres que j’appréciais comme Victor Brauner et Max Ernst et ses ouvrages sur l’érotisme et les philosophies occultes – travaux considérables qui avaient permis à ce parfait gentleman de survivre de sa plume, avec tous les risques que cela comportait. J’avais pu compléter, grâce à lui, ce que j’avais appris du Catharisme grâce à une visite aux sites des Corbières et à Montéségur en 1962, et à l’échange de correspondances avec René Nelli qui avait suivi.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 129 d’Infosurr est paru.
C’est le cinquième publié dans l’année ! Le numéro arrive par courrier postal auprès des abonnés.
Vu l’abondance de l’actualité, il est encore sur 16 pages.
Le n° 129 commence par un hommage au surréaliste indonésien Jan Schlechter Duvall, puis est fait un tour de l’actualité autour de l’anniversaire de la mort d’André Breton et de sa correspondance, un coup de projecteur est porté sur les dernières publications poétiques de Jacques Lacomblez et de Guy Cabanel, un sort détaillé est jeté sur les expositions autour de la beauté convulsive en République tchèques, hommages enfin sont rendus à Fred Deux et Radovan Ivsic, ainsi qu’à l’art postal d’Artur Cruzeio-Seixas. Et bien sûr des nouvelles plus brèves et 5 pages de recensement. Avant de conclure sur la persistance de la revue brésilienne A Phala.
Voici enfin les oeuves poétiques de 1989 à 2015 de Giovanna. Poète et peintre flamboyante, admirée de quelques-uns des plus grands poètes et peintres du siècle, de Henri Michaux à François Rouan et Pierre Alechinsky, aux côtés d’Hervé Télémaque, de Gherasim Luca et du dernier groupe surréaliste, elle peut enfin être lue et relue, et nous aider à porter le regard le plus juste, le plus fabuleux et le plus caustique sur le monde.
Deux expositions conjointes de John Welson et John Richardson sont à signaler à l’actif de nos amis gallois. L’une, d’une journée, au Café Glyndwr à Bwlch-y-Sarnau, Radnorshire (Pays de Galles) le 24 septembre 2016, l’autre à la salle des fêtes de Glasbury, également dans le Radnorshire.
Cette exposition personnelle de 150 tableaux délivre une vision du Radnorshire, comté du Pays de Galles où John Welson est né et où sa famille cultive la terre depuis plus de mille ans.
Simone Martignoles, veuve d’Adrien Dax, vient de s’éteindre le 11 septembre 2017 à Monbrun dans le Gers chez sa fille Rowling-Dax. Elle avait partagé avec enthousiasme l’engagement surréaliste d’Adrien, et tous deux étaient assidus, durant l’été, à Saint-Cirq Lapopie, autour d’André et d’Elisa Breton. Simon Dax restera dans nos mémoires comme un passante du pays surréaliste, au caractère affirmé et au beau visage rayonnant.