Remedios Varo (Anglès, Espagne, 16 décembre 1908 – Mexico City, Mexique, 8 octobre 1963)
Enfant, son père l’encourage à dessiner et à 15 ans, abandonnant l’école, elle part étudier la peinture à l’académie San Fernando de Madrid (où l’avait précédé Salvador Dali). En 1930, elle épouse le peintre Gerardo Lizarraga et fréquente les beaux-arts à Barcelone où elle se lie d’amitié avec Esteban Francès et le groupe des surréalistes catalans. En 1936, elle rencontre Benjamin Péret venu combattre les Franquistes, coup de foudre réciproque, elle quitte son mari et suit Péret à Paris où ils se marient en 1937. Elle y rencontre Leonora Carrington.
Son père, Guillermo, d’origine juive allemande, était photographe professionnel et sa mère faisait de la peinture en amateur. Lorsque Frida naît en 1907 à la Casa Azul (dans le quartier de Coyoacan au sud de Mexico City), le Mexique est alors une république dirigée par le président Porfirio Diaz depuis 1876, mais en 1910, le mécontentement des classes pauvres va plonger le pays dans une succession de révolutions sanguinaires (Pancho Villa, Emilio Zapata) qui ne s’essouffleront qu’en 1930. C’est pour cette raison qu’ultérieurement, elle changera sa date de naissance, préférant la placer en 1910.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 123 d’Infosurr est paru.
C’est le sixième publié dans l’année ! Il a été présenté lors du salon de la revue et il part par courrier auprès des abonnés.
Le n° 123 continue d’attirer l’attention sur le surréalisme anglais, avec un coup de projecteur sur Georges Melly et son humour iconoclaste. Nous rendons par ailleurs hommage à Alain Jouffroy, « docteur en rien et spécialiste en tout, à l’occasion écrivain, parfois artiste. Touche-à-tout. » Nous revenons longuement sur les Dessins hypnotiques de Robert Desnos et sur la complicité entre Robert Lebel & Isabelle Waldberg. On découvre le mur de cartes postales d’Alain Pierre Pillet et les collages en trois dimensions de Paul Bogaers. Et bien sûr des nouvelles plus brèves (Péret traduit en russe !) et les 3 pages habituelles de recensement.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 122 d’Infosurr est paru.
C’est le cinquième publié dans l’année ! Il part par courrier auprès des abonnés.
Le n° 122 attire l’attention sur l’oeuvre de Patrick Hughes avec illustration en couverture et article de Michel Remy. Une grande place est aussi consacrée à l’oeuvre capitale de Michel Leiris, Glossaire j’y serre mes gloses. Le premier tome des oeuvres complètes d’Alain-Pierre Pillet, le numéro 3 de la revue brésilienne A Phala, l’oeuvre en marge de J. Karl Bogartte : des figures et des oeuvres d’importance. Enfin une grande découverte avec le « surréalisme social » des lutins oranges du temps de la Pologne de Solidarność et de Jaruzelski. Et bien sûr des nouvelles plus brèves et les 3 pages habituelles de recensement.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 121 d’Infosurr est paru.
C’est le quatrième publié dans l’année !
Le n° 121 consacre une place importante à la toujours riche actualité autour de Benjamin Péret, avec les publications importantes d’un DVD « Phares du surréalisme » et d’une anthologie d’envois de Péret (terme préféré à « dédicaces » car ce dernier trop connecté au vocabulaire religieux – chose que goûtait fort peu Péret). Des éclairages présentent les parcours étonnantes de Valery Oisteanu et du regretté André Heinrich. Marie Wilson & Nanos Valaoritis, Miguel Pérez Corrales, la grande exposition de Rik Lina sont aussi présents dans ce numéro, de même que le blues de Memphis Minnie.