Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 167 d’Infosurr est paru, le troisième dans cette année centenaire du surréalisme. Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal… Le retard de publication est toujours important mais nous espérons bien publier plus rapidement des numéros avant la fin de l’année. Le site internet a par contre de nombreux et nouveaux billets d’actualités.
Le numéro 167 commence par la (re)découverte des recherches originales de Bastiaan van der Velden, « archéologue d’images et de textes anciens cachés dans des archives », sur le contexte de la relation entre Breton et Nadja, ou celles de Leonor de Abreu sur Benjamin Péret au Mexique.
Notices de Heribert Becker, Marie-Paule
Berranger, Antonio Candido Franco,
Jean-Michel Devesa, Ben Durant, Hervé
Girardin, Miguel Perez Corrales, François-René
Simon, Laurens Vancrevel, Richard Walter
Le « centenaire » est devenu aujourd’hui un rendez-vous médiatique rituel. 2024 est donc l’année du centenaire du surréalisme, éclipsant celui d’Edouard Jaguer, pourtant proche, et d’autres moins connus comme par exemple Michel Ragon et sa rencontre avec CoBrA. Le surréalisme est donc né officiellement en 1924 avec la publication du Manifeste du surréalisme d’André Breton, ce qui est aujourd’hui une bonne opportunité de remettre l’auteur et son texte au centre du jeu.
Ce site autonome constitué à la Sorbonne nouvelle dans le cadre du laboratoire Thalim, avec la collaboration de chercheurs français et internationaux, vise à faciliter l’utilisation des archives numérisées de Desnos par les non-professionnels tout autant que par les chercheurs.
Annie Le Brun, photo Jean-Luc Bertini pour La vitesse de l’ombre (Flammarion, 2023)
(Rennes, – Croatie,
« Allez-y, vous serez ma voix ». C’est avec ces mots d’une confiance folle (mais justifiée) qu’André Breton avait demandé en 1966 à Annie Le Brun de se rendre au colloque de Cerisy consacré au surréalisme auquel Breton, de santé faiblissante et n’ayant aucun goût pour ce genre de rassemblement, ne se rendit pas, bien qu’il fût organisé par son ami Ferdinand Alquié, auteur de Philosophiedusurréalisme.
Sergio Claudio de Franceschi Lima (28/12/1939 – 25/07/2024)
Le merveilleux est partout et se laisse entrevoir à travers les fissures et les lacunes qui s’installent dans la réalité lorsque le Rêve l’invective. Dans cette union explosive, le regard devient l’instrument par excellence et le surréalisme est la lentille à travers laquelle on peut voir le chemin qui mène librement d’une sphère à l’autre. Ainsi, sans craindre la folie, sans laisser le drapeau de l’imagination en berne, les poètes surréalistes ont endossé le rôle d’aventuriers et explorent encore aujourd’hui habilement l’interstice. Parmi eux, il faut reconnaître Sergio Claudio de Franceschi Lima comme une figure centrale.
Dans son prélude, Jacques Lacomblez évoque un souvenir de 1974, lors d’un séjour chez son ami Claude Tarnaud à qui il rendait visite chaque année au Mas de Salignan, près d’Apt.
Pendant la nuit, les épeires, espèce qu’appréciait particulièrement Claude Tarnaud parmi les arachnides, avaient couvert la colline située devant le Mas de « centaines de toiles diamantées par la rosée, sous le soleil levant : un énorme cristal taillé, comme venu d’Ailleurs », scellant ainsi un lieu visible du Merveilleux, là où « peut éclore quelque poème de haute lice, épousant d’inaliénables images ».
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 166 d’Infosurr est paru, le deuxième dans cette année centenaire du surréalisme. Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal… Nous avons encore pris du retard, nous nous excusons auprès des abonnés mais entre les nombreuses manifestations de ce centenaire et un gros problème de sauvegarde sur le site d’Infosurr, nous n’avons pas pu aller aussi vite que prévu. Nous espérons maintenant que les prochains numéros vont être publiés plus rapidement ! Continuer la lecture de Publication du n° 166 d’Infosurr→
Alain Roussel, qui écrivit ses premiers poèmes expérimentaux dès l’âge de 18 ans (Édouard Jaguer en publia un dans sa revue Phases n° 11 de 1967), il envoya en 1976 le manuscrit d’un long poème en prose à l’éditeur de plaquettes de poésie P.J. Oswald. Celui-ci copia un fragment pour quelques amis lecteurs de ses publications poétique, parmi lesquels le poète surréaliste Jehan Mayoux.