Simone Debout (née Devouassoux) reste à jamais associée à la redécouverte de l’oeuvre de Charles Fourier après la guerre et à l’édition ou la réédition de textes importants du « rêveur sublime ».
Née en 1919, elle entre en 1938 aux Jeunesses communistes. L’année suivante, à l’annonce du pacte germano-soviétique, elle rompt son engagement. Elle réintègre néanmoins l’organisation en automne 1941. Devenue en 1942 professeur de philosophie au lycée Stendhal à Grenoble, elle rencontre Ludwig Oleszkiewicz (d’une famille juive polonaise immigrée en Suisse et qui a choisi pour pseudonyme Debout) qui collabore au journal clandestin du Front National et du Mouvement de Libération Nationale Les Allobroges.
Elle se joint à ce groupe de résistants. Elle devient en 1944 membre du Comité départemental de Libération et assure avec Debout les responsabilités de direction des Allobroges qui deviendra l’année suivante Le Dauphiné libéré. Elle épouse Ludwig Debout-Olszkiewicz en 1947.
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Extrait de l’article d’Hervé Girardin paru dans le n° 154 d’Infosurr.
Dans le n° 148, a été publié un long article sur la publication de la correspondance de Simone Debout avec André Breton.