Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 148 d’Infosurr est paru, le deuxième de cette année ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal… Confinement oblige, nous espérons continuer à publier rapidement nos numéros pour rattraper notre retard.
Le numéro 148 sur 12 pages continue de découvrir des itinéraires méconnus ou pas assez connus, comme le poète Yves Elléouët : « c’est une poésie de simplicité qui bascule ostensiblement vers l’imprévisible, le merveilleux ».
1955 : Yves Elléouët se présente à Paul Savatier : « Je suis poète ». De son vivant, Yves Elléouët n’a publié qu’un recueil de poèmes en 1967, La Proue de la table (Le Soleil noir), illustré par Calder, son illustre voisin à Saché. Deux autres recueils suivront, en 1980 Au pays du sel profond (éditions Bretagnes) et en 1982 Tête cruelle
(Calligrammes). Ces ouvrages sont devenus très vite introuvables.
C’est José Pierre qui, en 1992, nous a recommandé de faire participer la dessinatrice argentine Catalina Chervin, née en 1953 à Corrientes dans le nord-est de l’Argentine et vivant à Buenos Aires, à notre exposition panoramique L’Amérique latine et le Surréalisme (Musée de Bochum, Allemagne, 1993). Depuis, nous suivons de loin, mais avec intérêt l’évolution de cette artiste prestigieuse qui a fait de nombreux séjours à New-York et qui a exposé un peu partout dans le monde, dont plusieurs fois en Allemagne où la critique d’art l’a placée dans la tradition surréaliste.
Alors que Gallimard a entrepris l’édition régulière des correspondances croisées d’André Breton, Claire Paulhan publie dans une édition soignée et richement illustrée, à tirage restreint, celle avec Simone Debout. Pour les connaisseurs, Simone Debout reste celle qui redonna à l’oeuvre de Charles Fourier, dans les années 50, tout son prestige
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 147 d’Infosurr est paru, le premier de cette année ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal… Confinement oblige, nous espérons continuer à publier rapidement nos numéros pour rattraper notre retard.
Le numéro 147 sur 12 pages continue de découvrir des itinéraires méconnus ou pas assez connus, comme l’oeuvre inédite de Nora Mitrani dont un portrait est en couverture du numéro. On évoque aussi les frontières du monde habité d’Alexandre Pierrepont, les poèmes d’Anne-Marie Beeckman et de Richard Misiano-Genovese.
À juste titre, Miguel Corrales a écrit dans son Caleidoscopio surrealista sur la poésie amoureuse du poète brésilien Sergio Lima, qu’elle est « la seule vraiment originale des trente dernières années ». Je peux y ajouter que cette poésie est sublime aussi, dans le sens que Benjamin Péret a donné à « l’amour sublime ».
Suite au billet de Ben Durant sur Paul Joostens publié sur notre site, voici un entretien inédit avec Jacques Lacomblez par Ben Durant à propos de Paul Joostens (entretien réalisé le 7 septembre 2016).
Jacques, j’aimerais te questionner sur les rapports que tu as vécu avec Paul Joostens dans les années 50. Rappelons que ce dernier était né à Anvers en 1889 et qu’il y est décédé en 1960.
En surimpression sur la photographie de Tristan Tzara par Man Ray
Madeleine Turban est évoquée dans certaines biographies de Duchamp, par exemple le Marcel Duchamp – La Vie à crédit de Bernard Marcadé (Flammarion, 2007). Deux pages en particulier lui sont consacrées dans le « Plan pour écrire une vie de Marcel Duchamp » de Jennifer Gough-Cooper et Jaques Caumont, accompagnement du déroulement de son existence jusqu’au départ des USA le 13 août 1918. Pontus Hulten, directeur du Musée national d’art moderne au Centre Georges Pompidou, l’avait accueilli en 1977 dans un livret richement illustré, Marcel Duchamp (voir p. 88-89 ; portrait de Madeleine Turban p. 92).
À l’orée des années 1990, Alexandre Pierrepont joua, très jeune, un rôle déterminant dans le renouvellement des activités du groupe surréaliste de Paris. Si, depuis nombre d’années déjà il n’entretient plus, hélas, que des relations distantes quoiqu’amicales, avec ce groupe, il n’en a pas pour autant, fort heureusement, abandonné
toute référence ni toute implication avec l’idée et le projet surréalistes.