Quand j’ai commencé à accumuler de la documentation sur le surréalisme à l’aube des années 90, je suis tombé sur le numéro d’Opus international sur « André Breton et le Surréalisme international », je suis tombé sur une notice de Robert Benayoun sur un certain Jean-Claude Barbé. En dépouillant revue et tracts du surréalisme des années 60, je constate qu’il fait partie de ces noms mystérieux dont on ne sait pas grand-chose.
Contrairement aux années 30 où le groupe surréaliste ne dépassait pas la dizaine de participants, celui des années 60 était plus fourni et forcément des membres furent des météorites.
[…] C’est tout le mérite des éditions du Realgar et de Pierre Vandrepote de remettre en lumière ce nom qui cache une oeuvre poétique importante. Le titre est très beau (Bientôt l’éternité m’empêchera de vivre) alors que Barbé s’est retiré du monde (éditorial) et a continué de faire une oeuvre dans le silence et la solitude. […]
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Extrait de l’article de Richard Walter paru dans le n° 166 d’Infosurr.
Jean-Claude Barbé, Bientôt l’éternité m’empêchera de vivre, Saint-Étienne, Le Realgar éd. (« L’Orpiment »), octobre 2021.