Le treizième Grand Tamanoir va être publié dans les derniers jours de l’été 2021 : la « Poésies presque complètes (1959-2020) » de Jean-Claude Silbermann.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 149 d’Infosurr est paru, le troisième de cette année ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal… Confinement oblige, nous espérons continuer à publier rapidement nos numéros pour rattraper notre retard.
Le numéro 149 sur 12 pages continue d’attirer l’attention sur des oeuvres ou des itinéraires méconnus ou pas assez connus, comme le « secret de ma jeunesse » de Pierre Peuchmaurd (« Je suis toujours là où on m’attend. Là est la surprise », Peuchmaurd, 2014).
Réfugiés dans un pub de Leeds à la veille du confinement, le 11 mars 2020, nos amis, autour de Kenneth Cox, ont produit cette plaquette de 20 pages solides, puissantes, pleines d’une profonde réflexion. Engagés dans l’ « obscurité éblouissante » d’une promenade dans Leeds, à la manière de Ian Breakwell, ils se sont mis à l’affût du moindre détail par lequel s’ouvrent les portes de l’étrange.
L’oeuvre du peintre néerlandais J.H. Moesman (1909-1988), a été salué par André Breton en 1961, après avoir reçu une série de photos des tableaux du peintre : « Je déplore d’avoir ignoré jusqu’à ces derniers jours l’oeuvre de J.H. Moesman, que je trouve des plus fascinantes ». Le groupe surréaliste parisien lui a dédié un hommage collectif daté du 31 mars 1963 et composé de beaux textes de Breton, Fernando Arrabal, Georges Goldfayn, Ragnard von Holten, Radovan Ivsic, Alain Joubert, Joyce Mansour et José Pierre.
[…] Le Secret de ma jeunesse est le dernier des recueils remis en septembre 2008 et janvier 2009 par Pierre à Stéphane Mirambeau, le créateur des éditions Pierre Mainard, à charge pour ce dernier de les publier, sans toutefois lui imposer un ordre de parution. C’est donc par choix de l’éditeur que ce Secret clôt la ronde posthume des parutions, interrogeant peut-être sans le dire le lecteur, « l’auteur amplifié » (Novalis), sur la lettre cachée de la jeunesse de Pierre, exposée là au grand jour, la poésie, et déjà dérobée comme femme dont les dessous dessinent l’immédiate présence dans la lumière et l’obscurité des images et des mots du poète, l’éperdu, l’insaisissable présent.
Il vient de sortir le premier numéro d’une revue de poésie, philosophie, art plastique, critique littéraire et cinématographique… d’un véritable « luxe communal », en belle couleur jaune « Gilet Jaune » -en toute conscience de cause commune. Une invitation audacieuse au contact sensuel avec l’écrit et l’expression plastique, à contre-courant du virtuel régnant. Les éditeurs ouvrent les pages de leur « ardente revue » à la présentation de travaux « sans exercer la moindre censure idéologique ». Ils comptent avec un même « élan créateur » de tous les participants à cette aventure, que – disent-ils – « nous voulons, pour notre part –la part du feu, résistant voire révolutionnaire. Ainsi soufflons-nous résolument sur les braises, pour faire croître un feu créateur et purificateur…».
Mattias Forshage, l’animateur du groupe surréaliste de Stockholm, a diffusé par le site de la revue américaine Peculiar Mormyrid une lettre ouverte aux étudiants du surréalisme sur les malentendus grotesques venant des universités sur le surréalisme historique et actuel. La lettre ouverte, écrite en anglais, porte le titre de A blistering blueprint torn from several angles [Un plan cloquant déchiré sous plusieurs angles] et elle commence par ces phrases :