Avec la mort de Georges Goldfayn, à 86 ans, c’est un des plus proches compagnons d’André Breton, Benjamin Péret et Toyen, et une des fortes personnalités du surréalisme, qui disparaît.
[…] Passionné de jazz, connaisseur très averti et collectionneur de peinture et d’art océanien, réalisateur de films expérimentaux avec Jindřich Heisler, il est de 1952 à 1956 « secrétaire » de la galerie animée par Breton, L’Étoile scellée. Il collabore régulièrement aux revues surréalistes jusqu’en 1956. Il donne quelques articles sur le cinéma à Positif. Mais son mépris de la « littérature », cher aux surréalistes, fait qu’il se refusera de plus en plus à écrire.
En 1960, la publication au Terrain vague, avec Gérard Legrand, de la Première édition commentée des Poésies d’Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont démontre, une fois de plus, que les moyens ne lui manquent pas. Il consacre dans Phases un texte magistral à Jindřich Heisler.
[…]
Extrait de l’article de Dominique Rabourdin dans Infosurr n° 142