[…] Les surréalistes appréciaient sa pratique de faire sur les murs du Quartier Latin des dessins interrompus en abandonnant sur le sol des craies colorées puis de revenir plus tard pour voir comment ils avaient été achevés par les passants. C’est André Breton qui présente sa première exposition personnelle en 1951 à la galerie romaine L’Obelisco. Breton organise à nouveau pour lui une exposition à la galerie parisienne de l’Étoile scellée en 1954, lui dédiant un texte affectueux.
Jacques Lacomblez chez Eugenio F. Granell
[…] Granell et Lacomblez ne se sont jamais rencontrés personnellement, mais l’un connaissait l’oeuvre de l’autre. Depuis 1960 leurs oeuvres se rencontrent dans des revues ou des expositions collectives, comme Surrealist Invasion in the Enchanters’ Domain organisée par Breton, Marcel Duchamp, Jaguer et José Pierre à New York ou dans l’exposition Phases à Paris en 1963. Au début des années 60, Lacomblez voit pour la première fois « en vrai » un tableau de Granell chez leur ami commun Claude Tarnaud, tableau de la série dite « paisajes magicos » et qui le frappe par sa force.
Continuer la lecture de Jacques Lacomblez chez Eugenio F. Granell
Bibliographie autour de phases
Autour de l’exposition Les Parallèles de Phases, nous voulons construire une bibliographie générale autour de Phases (sur le mouvement d’abord puis sur les artistes ayant participé à celui-ci).
Les références sur Phases :
Jean-Claude Silbermann, Passerelle d’oiseaux
Le treizième Grand Tamanoir va être publié dans les derniers jours de l’été 2021 : la « Poésies presque complètes (1959-2020) » de Jean-Claude Silbermann.
Jean-Claude Silbermann
Passerelle d’oiseaux
Poésies presque complètes (1959-2020)
Voir sa présentation sur le site du Grand Tamanoir.
A cette occasion, un coffret d’art avec une marqueterie d’après un dessin de Silbermann est édité.
Nocturne, par Her de Vries
Silence … J’entends venir un ange
un ange noir
sans bruit sans trace
plus léger que l’air
à tous les soirs de ma vie
Fin du printemps 2021
Text in English at the end of the message
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 149 d’Infosurr est paru, le troisième de cette année ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal… Confinement oblige, nous espérons continuer à publier rapidement nos numéros pour rattraper notre retard.
Le numéro 149 sur 12 pages continue d’attirer l’attention sur des oeuvres ou des itinéraires méconnus ou pas assez connus, comme le « secret de ma jeunesse » de Pierre Peuchmaurd (« Je suis toujours là où on m’attend. Là est la surprise », Peuchmaurd, 2014).
Her de Vries
Her de Vries, animateur du « Bureau de recherche surréalistes en Hollande » et de la revue Brumes blondes, est décédé le 16 mai 2021.
Nous lui rendrons hommage dans notre bulletin.
S, Leeds Surrealist Group
Réfugiés dans un pub de Leeds à la veille du confinement, le 11 mars 2020, nos amis, autour de Kenneth Cox, ont produit cette plaquette de 20 pages solides, puissantes, pleines d’une profonde réflexion. Engagés dans l’ « obscurité éblouissante » d’une promenade dans Leeds, à la manière de Ian Breakwell, ils se sont mis à l’affût du moindre détail par lequel s’ouvrent les portes de l’étrange.
J.H. Moesman
L’oeuvre du peintre néerlandais J.H. Moesman (1909-1988), a été salué par André Breton en 1961, après avoir reçu une série de photos des tableaux du peintre : « Je déplore d’avoir ignoré jusqu’à ces derniers jours l’oeuvre de J.H. Moesman, que je trouve des plus fascinantes ». Le groupe surréaliste parisien lui a dédié un hommage collectif daté du 31 mars 1963 et composé de beaux textes de Breton, Fernando Arrabal, Georges Goldfayn, Ragnard von Holten, Radovan Ivsic, Alain Joubert, Joyce Mansour et José Pierre.
Pierre Peuchmaurd, Le Secret de ma jeunesse
[…] Le Secret de ma jeunesse est le dernier des recueils remis en septembre 2008 et janvier 2009 par Pierre à Stéphane Mirambeau, le créateur des éditions Pierre Mainard, à charge pour ce dernier de les publier, sans toutefois lui imposer un ordre de parution. C’est donc par choix de l’éditeur que ce Secret clôt la ronde posthume des parutions, interrogeant peut-être sans le dire le lecteur, « l’auteur amplifié » (Novalis), sur la lettre cachée de la jeunesse de Pierre, exposée là au grand jour, la poésie, et déjà dérobée comme femme dont les dessous dessinent l’immédiate présence dans la lumière et l’obscurité des images et des mots du poète, l’éperdu, l’insaisissable présent.
Continuer la lecture de Pierre Peuchmaurd, Le Secret de ma jeunesse