De nombreux « spécialistes du surréalisme » non francophones semblent avoir eu toutes les peines du monde à s’accommoder de l’engouement des surréalistes pour les cabrioles de la langue française et pour tous ses jeux de mots dont André Breton disait qu’ils sont « soumis au régime de la coïncidence… qui brillent de la lumière même du télescopage et montrent dans le langage ce qu’on peut attendre du « hasard en conserve », grande spécialité de Marcel Duchamp » (Anthologie de l’humour noir, 1940).
Avant de rencontrer Sarane Alexandrian, je ne le connaissais que pour ses hommages circonstanciées aux peintres que j’appréciais comme Victor Brauner et Max Ernst et ses ouvrages sur l’érotisme et les philosophies occultes – travaux considérables qui avaient permis à ce parfait gentleman de survivre de sa plume, avec tous les risques que cela comportait. J’avais pu compléter, grâce à lui, ce que j’avais appris du Catharisme grâce à une visite aux sites des Corbières et à Montéségur en 1962, et à l’échange de correspondances avec René Nelli qui avait suivi.
Voici enfin les oeuves poétiques de 1989 à 2015 de Giovanna. Poète et peintre flamboyante, admirée de quelques-uns des plus grands poètes et peintres du siècle, de Henri Michaux à François Rouan et Pierre Alechinsky, aux côtés d’Hervé Télémaque, de Gherasim Luca et du dernier groupe surréaliste, elle peut enfin être lue et relue, et nous aider à porter le regard le plus juste, le plus fabuleux et le plus caustique sur le monde.
Deux expositions conjointes de John Welson et John Richardson sont à signaler à l’actif de nos amis gallois. L’une, d’une journée, au Café Glyndwr à Bwlch-y-Sarnau, Radnorshire (Pays de Galles) le 24 septembre 2016, l’autre à la salle des fêtes de Glasbury, également dans le Radnorshire.
Cette exposition personnelle de 150 tableaux délivre une vision du Radnorshire, comté du Pays de Galles où John Welson est né et où sa famille cultive la terre depuis plus de mille ans.
Un bel exemple de détournement (quoique !) du dernier livre publié des éditions du Grand TamanoirBrève histoire de l’igloo africain par Les Coleman, traduite de l’anglais par Michel Remy, édition bilingue et illustrée : à découvrir absolument au frais…
À propos de Max Schoendorff, Peintre avant tout, « Entretien avec Jean-Paul Jungo, écrits, œuvres », Genève (Suisse), Mamco (Musée d’art moderne et contemporain), février 2016.
Le Grand Tamanoir, édition que nous soutenons, vient de publier Brève histoire de l’igloo africain par Les Coleman, traduite de l’anglais par Michel Remy, édition bilingue et illustrée : à découvrir absolument.
Voici une carte diffusée par la librairie La Vieille Taupe qui était alors du côté de Debord et de l’ultra-gauche et pas encore plongée dans le négationnisme de sinistre mémoire
Le site de l’Association des Amis de Benjamin Péret (AABP) a publié cet article de Dominique Rabourdin :
Devant toutes les attaques dont André Breton n’a jamais cessé d’être l’objet depuis des dizaines et des dizaines d’années, la tentation est grande de se dire qu’on n’en a rien à f… Mais trop c’est trop. On ne peut pas rester sans réagir quand dans l’éditorial signé Eddie Breuil du numéro de La Nouvelle Quinzaine littéraire qui « célèbre » le cinquantenaire de la mort de Breton il est écrit : « Pour beaucoup, il reste l’homme des exclusions (Leiris, Masson, Artaud, etc.), un tortionnaire. »