Le numéro annuel des Cahiers Péret, le n° 13, s’inscrit dans l’actualité du centenaire du surréalisme. Il est présenté par ses responsables comme le catalogue d’une exposition virtuelle consacrée à l’amitié entre Benjamin Péret et André Breton, sobrement intitulée Toute une vie surréaliste : André Breton et Benjamin Péret (1920-1959), en référence au très beau poème de Péret, « Toute une vie » (1949).
Les illustrations sont des documents ou des photos dont beaucoup souvent reproduits ailleurs mais pas que. Entre les illustrations, il y a alternance de citations de Breton et de Péret, ainsi que quelques textes de celui-ci.
[…] La complicité entre ces deux hommes, profonde, honnête et durable, peut se résumer à ces deux dédicaces :
« À André Breton que les vents n’atteignent pas, le seul homme fi dèle à lui-même que je n’ai jamais connu » (1949)
« À Benjamin Péret qui a ouvert la cage de la poésie et se tient depuis lors au coeur du merveilleux et de l’amour » (1948)
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Extrait de l’article de Christian Oestreicher paru dans le n° 176 d’Infosurr.
Cahiers Péret, Lyon, n° 13, septembre 2024.