Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 176 d’Infosurr est paru, le sixième de cette année. Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal.
Ce numéro, sur 12 pages, apporte encore un complément à l’inventaire de « ce qui reste » du centenaire du surréalisme : Infosurr tient toujours à cultiver la variété des points de vue.
Au delà de ces commémorations, il faut revenir à l’essentiel, ainsi à l’amitié entre André Breton et Benjamin Péret, amitié qui est en couverture de ce numéro et en dernière page, saluant le travail des Cahiers Péret. Continuer la lecture de Publication du n° 176 d’Infosurr→
Le numéro annuel des Cahiers Péret, le n° 13, s’inscrit dans l’actualité du centenaire du surréalisme. Il est présenté par ses responsables comme le catalogue d’une exposition virtuelle consacrée à l’amitié entre Benjamin Péret et André Breton, sobrement intitulée Toute une vie surréaliste : André Breton et Benjamin Péret (1920-1959), en référence au très beau poème de Péret, « Toute une vie » (1949).
Christian Dotremont disait de Cobra qu’il était « l’association souple des artistes » et c’est bien la meilleure définition que l’on puisse donner de Serge Vandercam (1924-2005, cf. Infosurr, n° 62), cet infatigable expérimentateur de formes à travers tous les médiums possibles.
[…] Sebbag est un obsédé du temps, celui qui passe et celui qui repasse, le temps avec fil : il a mis à profit le centenaire du surréalisme pour publier et commenter (avec Thierry Dufrêne) non
seulement le manuscrit du Manifeste auquel il a adjoint ceux de Poisson soluble.
C’est au début des années 1980 que Guy Flandre – je lui en serai toujours redevable – m’a introduit auprès d’un certain nombre de surréalistes, et non des moindres. Parmi eux il y eut Marianne Van
Hirtum. À cette époque, j’ignorais qu’elle dessinait et n’avais lu aucun de ses poèmes. De ses recueils, je ne connaissais que deux titres – La Nuit mathématique, Le Trépied des algèbres – qui ne laissaient pas de m’intriguer.
Les éditions Prairial continuent leur travail de remise à disposition
de certains « classiques » du surréalisme de manière très élégante
et documentée. Après La Femme 100 têtes (cf. Infosurr, n° 167), c’est
au tour d’un autre « roman-collage » de Max Ernst, Une Semaine de bonté (1934). Il « suffirait » de rééditer, Rêve d’une petite fille qui voulut entrer au Carmel (1930) pour que la trilogie des aventures romanesques proposées par Ernst soit disponible chez un même éditeur.