En surimpression sur la photographie de Tristan Tzara par Man Ray
Madeleine Turban est évoquée dans certaines biographies de Duchamp, par exemple le Marcel Duchamp – La Vie à crédit de Bernard Marcadé (Flammarion, 2007). Deux pages en particulier lui sont consacrées dans le « Plan pour écrire une vie de Marcel Duchamp » de Jennifer Gough-Cooper et Jaques Caumont, accompagnement du déroulement de son existence jusqu’au départ des USA le 13 août 1918. Pontus Hulten, directeur du Musée national d’art moderne au Centre Georges Pompidou, l’avait accueilli en 1977 dans un livret richement illustré, Marcel Duchamp (voir p. 88-89 ; portrait de Madeleine Turban p. 92).
« Je refuse de m’identifier à mes faits et gestes quotidiens » Cette phrase est de l’auteur de Bonjour Monsieur Courtot ! (Éditions Ellébore, 1984, dirigées par Jean-Marc Debenedetti). Les circonstances qui conduisent à sa disparition le 5 août 2018 relèvent très exactement de ce quotidien dont l’ensemble de son oeuvre, de livre en livre, s’extrait de toutes ses forces par une inflexible résolution de l’imagination. Claude Courtot ne craignait pas le mot « oeuvre », par quoi il faut surtout entendre, en l’occurrence, la construction patiente et insistante d’un ensemble de relations inaperçues entre des événements, des éléments culturels et des émotions, échappant à la lassante répétition des formules apprises par coeur auprès des mentors majuscules, comme à l’infidélité oublieuse de ce qui éternellement (dirait Ferdinand Alquié et quelques autres) récuse ici et maintenant la volatilité généralisée.
(15 août 1935, Montréal La Cluze – 27 août 2020, Bonneuil-sur-Marne)
Jean-Michel Goutier était d’une génération dont quelques-uns ont trouvé dans la guerre d’Algérie la source d’une révolte comparable à celle que la Première Guerre mondiale a provoquée chez les Dadas et futurs surréalistes : sa rencontre avec le groupe rassemblé autour d’André Breton était donc nécessaire.
Né en 1926 à Vendôme, Paul Destribats a eu une vie pleine de rebondissements : grand voyageur, militant trotskiste, patron de club de jazz à Rio ou courtier en Bourse, il était surtout devenu LE collectionneur de revues et de publications de tout ce qui touchait l’avant-garde au 20e siècle.
Quand on cherche des informations sur la photographe surréaliste Kati Horna (1912-2000) dans l’ouvrage de référence Les Mystères de la chambre noire (1982) par Édouard Jaguer, on ne trouve pas son nom. C’est que Hora était quasiment inconnue hors du Mexique, son pays d’immigration après ses trois exils : en 1933, de son pays de naissance, la Hongrie devenue antisémite ; en 1938 de l’Espagne devenue fasciste ; en 1939 de Paris, devenu dangereuse pour une juive réfugiée après la déclaration de guerre de la France aux nazis.
Avec la mort de Georges Goldfayn, à 86 ans, c’est un des plus proches compagnons d’André Breton, Benjamin Péret et Toyen, et une des fortes personnalités du surréalisme, qui disparaît.
Recherche toute information sur Slavko Kopač (1913–1995) pour monographie en cours d’écriture : tout témoignage est le bienvenu sur son oeuvre, ses expos, ses relations.
Christian d’Orgeix est décédé le 5 mai 2019 à Nîmes, il avait 92 ans, vivant discrètement dans le sud de la France grâce au soutien de quelques amis et il continua à peindre jusqu’à ses derniers jours.
Suite à notre appel, nous avons eu la triste confirmation qu’Aurélien Dauguet était décédé le 8 octobre 2018 à l’âge de 86 ans, après 16 années de souffrances dues à la maladie d’Alzheimer.
Nous recherchons tout renseignement sur Aurélien Dauguet, animateur de groupes libertaires à Rouen dès les années 50, et fondateur dans cette ville en 1967 du ciné-club surréaliste « L’Âge d’or » et participant au groupe surréaliste.