Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 175 d’Infosurr est paru, le cinquième de cette année. Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal.
Ce numéro, encore sur 16 pages, veut terminer l’inventaire de « ce qui reste » du centenaire du surréalisme, avec divers regards, humeurs et énumération sur le bilan de ce centenaire : Infosurr tient à cultiver la variété des points de vue.
À côté des commémorations, il y une autre actualité. Place est ainsi faite à l’exposition internationale du surréalisme qui a eu lieu à Saint-Cirq-Lapopie à l’été 2024, regroupement de tout ce qui compte parmi celles et ceux qui revendiquent une appellation surréaliste actuelle. Retour est fait aussi sur le travail remarquable de la galerie Les Yeux fertiles dont une ébauche de logo par Mimi Parent est en couverture de ce numéro.
Pierre Mabille (1904-1952) est encore aujourd’hui trop méconnu
du grand public, mais également au sein du mouvement surréaliste dont il reste une figure de compagnonnage alors qu’il en fut un théoricien de premier plan. Rappelons qu’il est l’un des premiers à envisager sérieusement la dimension anthropologique du surréalisme (bien avant le livre de Vincent Bounoure et consorts, La Civilisation surréaliste, 1976, qui d’ailleurs ne le mentionne pas, ou peu).
Le prochain numéro d’Infosurr va être publié début octobre, le rythme s’accélère ! Il sera toujours sur 16 pages et clôturera (ou presque) les recensions du centenaire du surréalisme.
Un grand lecteur de Joris Karl Huysmans et des romans fin de siècle ne pouvait pas rater sa sortie : Christian Oestreicher nous a quittés soudainement et subrepticement ce jeudi 4 septembre 2025.
Belle exposition des dessins, peintures, objets, et livres de Marianne Van Hirtum, provenant pour la plupart des collections privées, et soigneusement assemblées par la conservatrice Isabelle de Longrée, responsable des arts plastiques à la province de Namur (Belgique). Namur est la ville dans laquelle Van Hirtum a grandi avant de s’installer à Paris en 1952 ; la majeure partie de sa production artistique et littéraire a été réalisée à Paris avant et après qu’elle a rejoint le groupe surréaliste en 1958.
Disons que la célébration au MNAM des cent ans du premier Manifeste du Surréalisme est, de loin, le bilan le plus complet et le plus intelligemment ordonné qui ait jamais été dressé du srrlsm en
peinture. Le Verbe en était quasi absent, ainsi que tout dispositif symbolique de subversion des idées et des moeurs de notre temps. Faut-il le dire : une exposition sur le srrlsm n’est pas une exposition srrlst, de même que le sel retenu après évaporation dans les anfractuosités des roches n’est pas la mer.
Le récent regain d’intérêt pour l’oeuvre et la vie de Pierre Mabille, chez Hermann comme chez Fage, contribue à repositionner l’auteur comme une figure centrale du surréalisme. Longtemps considéré – tout au plus – comme un compagnon de route du mouvement, justice est enfin rendue dans la réédition de son Miroir du merveilleux, oeuvre-clé pour la théorie du concept éponyme qui marque pour Emmanuel Bauchard, spécialiste de l’auteur, le rapprochement de « sa proposition épistémologique […] au plus près
des expériences surréalistes. »
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 174 d’Infosurr est paru, le quatrième de cette année. Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal.
Le numéro 174 est sur 16 pages et traite des événements de septembre à octobre 2024. Nous recensons les expositions et les publications autour du centenaire du surréalisme. Deux pages sont consacrées à l’exposition Surréalisme du Musée national d’art moderne au centre Georges Pompidou de Paris, avec les regards de Hervé Girardin (« Comment aborder dans une exposition un siècle de surréalisme ? ») et de Jean-Claude Silbermann (« SRRLSM »).
Heribert Becker (10 août 1942 – 19 août 2025) a été un des grands passeurs du surréalisme en Allemagne et ailleurs.
Il avait fêté ses 83 ans il y a quelques jours, il nous a quitté le 19 août.
Heribert avait envoyé encore très récemment des textes pour Infosurr, son nom sera encore présent dans les 3 ou 4 prochains numéros de la revue. Il ne lâchait rien, travaillant sans relâche sur telle traduction de surréaliste français, rendant compte de telle exposition ou publication.