PUBLICATION DU N° 159 D’INFOSURR

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 159 d’Infosurrest paru, le sixième de cette année ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal…

Le numéro 159 part d’abord à la (re)découverte d’une singulière aventure éditoriale avec les magnifiques livres des éditions brésiliennes 100/cabeças, un « lieu important dans le paysage surréaliste international ».

 

Le numéro revient sur des expositions originales comme l’exploration des voies ferroviaires de la modernité à Bruxelles ou le bestiaire surréaliste au musée Max Ernst en Allemagne. A côté des expositions, les revues continuent d’occuper une grande part de l’actualité du surréalisme. Les traductions en langue étrangère de Benjamin Péret sont abordées par les Cahiers Péret. Pour les revues sur le surréalisme actuel, focus est fait sur le numéro de Peculiar Mormyrid qui milite pour la « réinvention du voyage » et sur le dernier numéro publié de Salamendra, « vrai trésor d’analyses récentes concernant les crises spirituelles et politiques de la plupart des sociétés actuelles ». L’actualité suisse est fournie pour Meret Oppenheim dont est publiée une somme éditoriale titrée Mein Album / My Album, véritable « journal intime plastique » composé par Oppenhein elle-même. Le numéro se termine par une présentation de la nouvelle édition des Sommeils de Robert Desnos, cela sera la dernière notice publiée de Gérard Durozoi. Nous rendrons hommage à celui-ci dans un prochain numéro.

Dans les numéros suivants, on continue de partir à la (re)découverte de singulières aventures comme l’itinéraire de Eileen Agar, l’ « angel of anarchy », les écritures de Max Ernst enfin éditées en Allemagne, la fermeture de La Fleur en papier doré, haut lieux du surréalisme bruxellois ou la richesse méconnue du surréalisme hollandais à travers la donation de la collection Vancrevel au Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. Hommage sera rendu à Frédérick Tristan (ou Danielle Sarréra au choix), ainsi qu’à Jacques Calonne et au libraire états-unien fan de blues et de surréalisme Paul Garon. La poésie surréaliste est toujours active, avec des publications de Ludovic Tac, de Jean Thiercelin, de Jacques Lacomblez. La rubrique « Figures du ou autour du surréalisme » très fournie et celle « Du goudron et des plumes » continueront d’être présentes. Le retour sur de nombreuses expositions devrait occuper une place conséquente dans les prochains numéros, avec le surréalisme sans frontière (New York, Londres) comme le surréalisme avec l’alchimie (Venise, Potsdam). Enfin il faudra saluer al réédition de l’anthologie des Textes d’affirmation et de combat du mouvement surréaliste mondial que Mário Cesariny publia en 1975. Comme quoi, il y a toujours des (re)découvertes à faire, ici et ailleurs.

Sur le site d’Infosurr, vous pouvez trouver l’index et les sommaires des numéros, les catalogues de livres, brochures et revues soutenus et diffusés par Infosurr ainsi que quelques billets d’humeur et nouvelles.

Des nouvelles des éditions du Grand Tamanoir : les Paysages de Stéphane Maignan avec des collages de Pierre Rojanski ont été dévoilées en décembre avant l’arrivée en 2023 de la poésie de Jean-Michel Goutier illustrée par Giovanna et de L’Oie d’Hermogène d’Ithell Colquhon traduite par Michel Remy, annotée par Patrcik Lepetit et illustrée par John Welson). Vaste programme !
Comme il se doit, pour réaliser toutes ces actions, nous avons toujours besoin de votre soutien : réabonnement, diffusion, signalement de publications, expositions, événements, etc. (Abonnement au bulletin).
La connaissance de la galaxie surréaliste en sera renforcée et ses idées défendues. En souhaitant que vous nous accompagniez dans cette passion et cette exigence,
Pour la rédaction d’Infosurr, Richard Walter
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Dear Subscribers, dear Readers,
We have the pleasure to announce issue 159 of our bulletin, the first of this year. It is being sent to our subscribers by post.
Issue 159 will first concentrate on a singular editorial adventure with the superb books published by the Brazilian editions 100/cabeças,  » a key place in the international surrealist landscape ». Original exhibitions will also be commented upon, like the exploration of the railway tracks of modernity in Brussels and the surrealist bestiary at the Max Ernst Museum in Germany. Reviews will also keep us busy with the Cahiers Péret and Péret’s translations, and Peculiar Mormyridwhich fights for the « reinvention of travelling », and the latest issue of Salamendra,  » a treasurable compendium of recent analyses of the spiritual and political crises in our present-day societies ». From Switzerland, we will review a comprehensive editorial survey by Méret Oppenheim from Mein Album/My Album, Méret’s « veritable personal plastic diary ». The issue will end on an article on the new edition of Robert Desnos’s Sommeils – this will be the last notice written by Gérard Durozoi who has just left us. We will pay homage to him in the next issue.
The next issues will deal with singular adventures, like that of Eileen Agar, the « Angel of Anarchy », Max Ernst’s writings published, at last, in Germany, the closing down of La Fleur en papier doré, the Mecca for surrealism in Brussels and the little-known richness of Dutch surrealism through the donation of the Collection Vancrevel to the Museum Boijmans van Beuningen in Rotterdam. Homage will be paid to Frederick Tristan (or Danielle Sarréra, if you prefer), as well as to Jacques Calonne and to Paul Garon, the American fan of blues and surrealism. Surrealist poetry will be present, too, with publications by Ludovic Tac, Jean Thiercelin and Jacques Lacomblez. The  » Figures of and around Surrealism » and the « Tar and Feather » sections will not be forgotten, and neither will be the many exhibitions, among which Surrealism Beyond Borders in New York and London, and surrealism and alchemy in Venice and Potsdam. Finally, it is our pleasure to greet the re-edition of Mario Cesariny’s anthology of texts of affirmation and fight of the surrealist movement throughout the world, published in 1975

On the Infosurr website you will find the index and table of contents of the previous issues and of the catalogues of books, brochures and magazines supported and distributed by Infosurr, as well as a personal press column and various news.

News from Le Grand Tamanoir Editions : the Landscapes by Stéphane Maignan, with collages by Pierre Rojanski in December, just before Jean-Michel Goutier’s poems illustrated by Giovanna, then two unpublished works by Claude Tarnaud with Henriette de Champrel and last, Ithell Colquhoun’s The Goose of Hermogenes, translated by Michel Remy, annotated by Patrick Lepetit and illustrated by John Welson. Amazing programme, isn’t it!

As is obvious we do need your help : subscription, renewal of subscription, distribution of the bulletin and your collaboration as regards publications, exhibitions, various events which you would know of, have read or visited. (Abonnement au bulletin).
That way, knowledge of, and access to, the surrealist galaxy will be reinforced and its ideas defended. Counting on your support of our passion and seriousness of purpose.
Richard Walter and the editors.

GÉRARD DUROZOI

Lorsque je boucle un numéro d’Infosurr, j’envoie toujours la maquette d’Infosurr à quelques amis rédacteurs pour qu’ils y traquent coquilles et autres obscurités que je m’obstine à ne pas voir. Gérard Durozoi fut toujours le premier à réagir, m’indiquant quand je pourrais avoir sa liste de corrections – et je n’ai jamais été déçu de sa ponctualité. Fin décembre 2022, j’envoie la maquette du n° 159 et je pars en vacances ; je ne reçois aucun mail de sa part, je traine un mauvais pressentiment qui s’est confirmé : Gérard Durozoi nous a quitté dimanche 8 janvier 2023 à l’âge de 80 ans.

 

Jusqu’au bout il a tenu la barre, écrivant, corrigeant, partageant des informations que lui seul savait. Il a eu le temps et l’énergie de m’envoyer sa préface à notre édition de la poésie de Jean-Michel Goutier que nous publierons au printemps 2023 à l’enseigne du Grand Tamanoir. Comme d’habitude, il n’y avait presque rien à redire à sa préface, brillante analyse des jeux de la langue et de la poésie. Cela volait haut avec Durozoi mais, comble de l’élégance, il faisait en sorte que cela soit toujours compréhensible.

Infosurr perd un de ses plus exigeants lecteurs et rédacteurs, je perds un compagnon d’aventure de 25 ans. J’attendais toujours avec plaisir ses courriers et ses mails, même quand il me recadrait sur des erreurs factuelles ou d’analyse – cela était toujours dicté par une haute exigeante de la critique et de l’amitié. Nous étions tous les deux passionnés par le surréalisme, tout en restant chacun lucide sur certains travers propres à tout mouvement artistique, qui plus est d’avant-garde. Nous avions à peu près les mêmes analyses et les mêmes préventions sur l’itinéraire de certains ou sur la qualité de certaines œuvres. Mais nous étions d’accord, sans trop de discours, pour toujours œuvrer positivement à faire connaitre ce qui le méritait.

Gérard était d’une grande discrétion sur sa vie. Il y a juste au détour d’une lettre que j’ai appris  – de manière très discrète – ses performances artistiques, à l’aube des années 70, en pleine nature dans le sud de la France. Nous évitions de parler cinéma car sinon « Infosurrétait foutu » comme il disait. Il fallait être sérieux tout ne n’oubliant quand même pas de pratiquer l’humour : Gérard ne perdait jamais l’occasion d’un trait d’esprit sans tomber dans le caniveau. C’est à lui qu’on doit la rubrique « Du Goudron et des Plumes » dans Infosurr et il s’en donnait à cœur joie.

Professeur agrégé de philosophie, Gérard restera comme un des grands connaisseurs et valorisateurs du surréalisme et de ses idées. Il y a bien sûr sa monumentale Histoire du mouvement surréaliste, plusieurs fois remise sur l’établi (Paris, Hazan, 1997 & 2004) et de nombreuses préfaces, textes ou articles sur le surréalisme ou ses participants. Étudiant je me souviens d’avoir beaucoup annoté son Surréalisme – théories, thèmes, techniques (avec Bernard Lecherbonnier, 1972). Je crois que la plus ancienne référence que j’ai trouvée était sa participation en 1970 aux Cahiers du soleil noir, n° 3, sur L’Internationale Hallucinex, « revue-tract à détruire », avec déjà une préface de Goutier.

Mais ses antennes allaient bien au-delà du surréalisme – heureusement. Il publiait beaucoup avec toujours la même exigence de style et de regard ; sa machine à penser était aussi puissante que sa machine à écrire était rapide. Il est même l’auteur d’un essai sur Samuel Beckett et de nombreux manuels scolaires et dictionnaires de philosophie. Dans sa bibliographie, on peut y trouver des essais sur Matisse, Botero, un ouvrage de référence sur Le Nouveau réalisme(2007), un Journal de l’art des années 60 (2008) et dernièrement un bel ouvrage consacré aux Histoire(s) insolite(s) du patrimoine littéraire(2019). Et puis le pamphlétaire ne pouvait pas s’empêcher de remettre les points sur les i et le vide au centre de certaines modes (son hilarant et juste Ras le bol Warhol et cie !, « Contre la pauvreté des images », 2019).

Cette clarté du style, cette acuité du regard, cette hauteur de vue, cet humour intelligent, vont considérablement nous manquer. Raison de plus que de continuer Infosurr. Toutes nos condoléances et notre soutien à Sophie, compagne de toute une vie de cet élégant gentilhomme. (Richard Walter)

MERET OPPENHEIM

On a l’impression qu’une espèce de vague nous parvient de Suisse en ce moment et qui porte le nom de Meret Oppenheim (1913-1985). Du 22 octobre 2021 jusqu’au 13 février 2022, le Kunstmuseum de Berne a présenté la grande rétrospective Meret Oppenheim : Mon exposition. Un accent particulier était mis sur certaines oeuvres réalisées après 1945 et encore peu connues du grand public.

 

À part cela, tout ce qui a rendu célèbre cette artiste suisse exceptionnellement libre et protéiforme se trouvait sur les cimaises et dans les vitrines de cette exposition, depuis le Déjeuner en fourrure(1936) jusqu’à l’Écureuil (1969) en passant par l’hilarante poularde en forme de chaussures à hauts talons dite Ma gouvernante (1936-1967). Par cette présentation, le musée d’art de Berne, qui possède une grande quantité d’oeuvres d’Oppenheim, met fort bien en lumière la richesse étonnante des moyens d’expression dont disposait cette amie des surréalistes parisiens qu’elle contacta en 1932 à l’âge de 18 ans.

[…]

Extrait de l’article de Heribert Becker paru dans le n° 159 d’Infosurr.

Meret Oppenheim, Mon exposition / My exhibition, 22 octobre 2021 – 13 février 2022, Bern (Suisse), Kunstmuseum Bern ; 25 mars – 18 septembre 2022, Houston (USA), The Menil collection ; 30 octobre 2022 − 4 mars 2023, New York (USA), The Museum of modern art (Moma).

Nous reviendrons sur la riche actualité autour de Meret Oppenheim en 2021/2022 avec un article de synthèse autour des différentes publications et expositions sur cette artiste.

100/CABEÇAS

100/cabeças est une nouvelle maison d’éditions surréaliste au Brésil. Elle été fondée en 2020 par Alex Januário et le groupe DeCollage à São Paulo. Elle s’appelle 100/cabeças, d’après le fameux roman en collages de Max Ernst, La Femme 100 têtes.

 

Cette nouvelle collection de beaux livres se distingue non seulement par le choix de textes, mais aussi par la mise en page, par des choix orignaux de couleurs de papier et de typographie.
Un soin est visiblement apportée aux traductions, notes et pré/postfaces (en portugais). Les éditions 100/cabeças avaient été précédées par les initiatives éditoriales LopLop, animé par Alex Januário, et Baboon, animé par Rodrigo Cohen et Bau Gomez, tous membres du groupe DeCollage. Nous avons déjà rendu compte de O cometa
incandecente par Michael Löwy (cf. Infosurr, n° 155).

[…]

D’autres livres sont annoncés par 100/Cabeças, le rythme de publication est soutenu et les choix éditoriaux, tant sur le fond que la forme, font de cette maison d’édition un lieu important dans le paysage surréaliste international.
Nous devrons donc y revenir régulièrement.

Extrait de l’article de Laurens Vancrevel et de Richard Walter paru dans le n° 159 d’Infosurr.

Editora 100/Cabeças, Rua Guiará, 376, São Paulo SP, CEP 05025-020. (www.100cabecas.com).

NOËL VAUDOU EN HAÏTI

Un abonné d’Infosurr nous a fait part de sa petite découverte  : un « podcasts » de France Culture

 

« soit un petit documentaire quasi ethnologique de 1947  sur des cérémonies vaudou principalement commentées par Pierre Mabille…
Il y a un peu le ton de Jean Rouch mais peut être celui-ci , proche des surréalistes, l’avait-il connu ? »
Toute information sur les rapports entre Jean Rouch et les surréalistes serait appréciée.
Écrire à la rédaction qui transmettra.

Suite à cet appel, on nous a signalé le recueil d’essais réunis par THOMPSON C.W.,  L’AUTRE ET LE SACRÉ, « Surréalisme, cinéma, ethnologie »

EXPOSITIONS SURRÉALISTES 2020-2023

Actuellement, on assiste à une véritable apogée d’expositions surréalistes, chacune plus volumineuse et stimulante que l’autre et toutes attirant un public considérable. Nous n‘en citons que quelques-unes présentées depuis 2020 :

 

Je peins ma réalité. Surréalisme en Amérique latine (Fort Lauderdale, USA ; 2019–2020) ; Femmes fantastiques (Francfort-sur-le-Main, Allemagne, 2020) ; Dorothea Tanning (Londres, 2020 ) ; J.H. Moesman(Utrecht, Pays-Bas, 2020) ; Femmes du surréalisme (Halmstad, Suède, 2020) ; Unica Zürn (Atlanta, USA, 2020) ; Salvador Dalí & Hans Arp(Remagen, Allemagne, 2020) ; British Surrealism (Londres, 2020) ; Lee Miller (Zurich, Suisse, 2020) ; Dorothea Tanning (Chiddingly, Royaume-Uni, 2020) ; Toyen (Prague, 2021 & Hambourg, Allemagne, 2021–2022 & Paris, 2022) ; Óscar Domínguez/Pablo Picasso (Barcelone, 2020–2021) ; The Strange Case of Victor Brauner (Philadelphia, USA, 2020-2021) ; Meret Oppenheim (Málaga, Espagne, 2020-2021) ; Duchamp et les Femmes (Berlin, 2020–2021) ; Leonora Carrington(Madrid, 2020–2021 & Copenhague, Danemark, 2021) ; Dalí-Freud(Vienne, 2021) ; De Chirico (Hambourg, Allemagne, 2021) ; Frida Kahlo (Chicago, USA, 2021) ; Surrealist Art (Wellington, Nouvelle Zélande, 2021) ; Miró. Poème (Madrid, 2021) ; Eileen Agar (Londres , 2021) ; Le Surréalisme dans l’art américain (Marseille, 2021) ; Surrealism Beyond Borders (New York, 2021–2022 & Londres 2022) ; Meret Oppenheim (Berne, Suisse, 2021–2022, & Houston, USA, 2022, & New York 2022–2023) ; The Magritte Machine (Madrid, 2021–2022, & Barcelone,  2022) ; Phantoms of Surrealism (Londres 2021–2022) ; Sureale Tierwesen (Brühl, Allemagne, 2021-2022) ; Meret Oppenheim. Œuvres sur papier (Solothurn, Suisse 2021–2022) ; Chercher l’or du temps. Surréalismes… (Lille, France, 2022) ; Surréalisme et Magie (Venise, 2022 & Potsdam 2022–2023) ; Max Ernst et la Nature comme invention (Bonn, Allemagne, 2022-2023) ; Max Ernst (Milan, Italie, 2022–2023) ; Mondes surréels (Duisburg, Allemagne 2022-2023).

Ce qui saute aux yeux : le grand nombre d’expositions personnelles des femmes surréalistes ; la mode de faire des expositions sur deux artistes ou personnalités (Dalí & Freud, Domínguez & Picasso, etc.), le peu d’expositions en France, terre natale du surréalisme : 3 sur les 33 citées (Heribert Becker & Richard Walter, préparant les prochains Infosurr)

Jacques Abeille, Cycle des Contrées

A peine après avoir effectuer l’envoi du numéro 153 d’Infosurr avec une page d’hommage au Cycle des contrées de Jacques Abeille, nous venons d’apprendre le décès de celui-ci le dimanche 23 janvier 2023.

« Après avoir franchi les Jardins statuaires, il a rejoint les steppes éternelles. Adieu Jacques. » (Alain Roussel)


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Publication du n° 153 d’Infosurr

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 153 d’Infosurr est paru, le premier de cette année ! Le numéro est envoyé aux abonnés par courrier postal…

Le numéro 153 sur 16 page consacre une grande place à deux figures importantes pour nous, Jean-Michel Goutier et Ivan Tovar. Nous publions un des derniers textes du premier et qui concerne justement le second. Ils sont en couverture du numéro.

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Artur Cruzeiro Seixas

Né le 3 décembre 1920 dans la banlieue de Lisbonne, Artur Manuel do Cruzeiro Seixas est décédé, à peine un mois avant son centenaire, le 8 novembre de 2020, dans un hôpital à Lisbonne. Il eut une vie pleine d’aventures et de grands amours.

[…] Pour sa part, Jaguer, qui l’a connu à Lisbonne en 1973 lors d’une exposition du mouvement Phases, voyait en lui « un des plus déconcertants dessinateurs actuels » et Guy Girard, à son tour, nous a rappelé peu après sa mort le « grand rêveur diurne des grands plages imaginaires » qu’il était. Artur Manuel do Cruzeiro Seixas, qui avait envers ses amis des remarquables gestes d’amitiés – il se vantait d’avoir donné beaucoup plus de dessins que de les avoir vendus –, n’est plus. Son oeuvre, elle, est toujours présente et poursuivra sans écueils le chemin de la reconnaissance.

Extrait de l’article d’António Cândido Franco, paru dans Infosurr n° 153.

Artur Cruzeiro Seixas fut un des premiers abonnées à notre bulletin.