Quand on cherche des informations sur la photographe surréaliste Kati Horna (1912-2000) dans l’ouvrage de référence Les Mystères de la chambre noire (1982) par Édouard Jaguer, on ne trouve pas son nom. C’est que Hora était quasiment inconnue hors du Mexique, son pays d’immigration après ses trois exils : en 1933, de son pays de naissance, la Hongrie devenue antisémite ; en 1938 de l’Espagne devenue fasciste ; en 1939 de Paris, devenu dangereuse pour une juive réfugiée après la déclaration de guerre de la France aux nazis.
Avec la mort de Georges Goldfayn, à 86 ans, c’est un des plus proches compagnons d’André Breton, Benjamin Péret et Toyen, et une des fortes personnalités du surréalisme, qui disparaît.
« Associez-vous à John Richardson et Jean Bonnin pour fracasser l’étouffement et les menottes imposées par ceux qui aspirent à nous empêcher de rêver » écrit le peintre gallois John Welson dans sa préface au livre de collages Surrealism in Wales (in two minds).
Le groupe surréaliste bordelais, qui s’appelait « Parapluycha », fondé en 1966 par André Mimiague, Alain Tartas et Pierre Chaveau, est resté peu connu malgré ses activités multiples et originales. Est-il tombé dans le vide qui s’ouvrait en 1969 après la dissolution du groupe surréaliste de Paris ? Son histoire commençait par le désir d’André Mimiague et de son frère Georges, tous deux de jeunes peintres et poètes fascinés par le surréalisme, de connaître André Breton.